Je m’appelle Joseph Alexandre, je suis en 3ème et je réalise un stage chez m-work, une start-up sur le thème du télétravail. Pendant les confinements, j’ai vécu les cours à distance, et j’écris aujourd’hui un article sur le décrochage des élèves de collège et lycée.
Les collégiens et lycéens en décrochage
Le premier confinement de 2020 a laissé de nombreux adolescents français sans moyens ni envie de suivre le fil du programme scolaire.
En effet, 8% des élèves étaient en décrochage au début du confinement en France, puis 4% soit 500 000 élèves ont eu une période de décrochage durant le premier confinement. Cela place la France dans les pays européens ayant eu le taux de décrochage le plus faible avec en plus une diminution durant cette période.
En moyenne 2 élèves sur 5 ont souvent manqué de motivation durant ce confinement, le même nombre d’élèves passaient maximum 2 heures par jour à travailler, et 20% des élèves avaient du mal à organiser leur temps. La plupart étaient distraits par leurs écrans, leur famille…
De plus, environ 10% des élèves ne vivaient pas dans de très bonnes conditions pour travailler. Ils n’avaient pas assez de matériel ou devaient se le partager, un manque de place avec une famille trop nombreuses et un manque de soutien.
Solutions et pratiques mise en place
Pour répondre à ce problème de décrochage des élèves avec les confinements, plusieurs moyens sont utilisés.
Les « devoirs faits » * existaient avant même la crise puisque ce problème ne date pas que de 2020. Mais le nombre d’élèves ayant décrochés a augmenté, cette option devint d’autant plus importante et prit en charge plus d’élèves.
L’aide personnalisée est une heure par semaine pour tous les élèves où la classe est divisée en deux pour que le professeur ai plus de temps pour s’occuper de chaque élève. Elle permet aux élèves d’avoir plus d’explications que dans un cours classique.
L'article 15 de la loi n°2019-791 du 26 juillet 2019 prévoit le droit, pour chaque jeune entre 16 et 18 ans, de « pouvoir intégrer un parcours adapté à ses besoins. » Les personnes ayant décrochés peuvent avoir une remise à niveau adaptée, cette remobilisation scolaire leur permet d’obtenir plus facilement leur diplôme.
L’ONISEP a mis à disposition des établissements scolaires spécialisés comme des écoles inclusives. Ces établissements sont réservés aux élèves présentant un handicap, et permettent de les aider pendant la crise. Des ressources pédagogiques liées au contexte actuel ont aussi été préparées, et beaucoup d’heures sont dédiées à l’orientation pour les jeunes.
De plus, dans le cadre des Quartiers Prioritaires de la Ville, un tutorat spécifique est d’ores et déjà proposé aux jeunes fragilisés par ce long confinement.
La comparaison avec le télétravail
Le contexte dans lequel la France a vécu une partie de 2020 a fragilisé les jeunes, plusieurs centaines de milliers d’élèves ont perdu le fil mais ce constat se retrouve aussi dans la vie professionnelle. Les personnes travaillant en entreprise ont commencé à télétravailler, et sont restés à distance.
À cause de cela, certains employés ne sont jamais revenus au travail en présentiel. Cela peut entraîner du décrochage pour ces personnes-là, comme pour les élèves à distance. C'est pour cela que m-work peut être une solution pour se réunir au bureau plus facilement.
*Devoir fait : Heure supplémentaire pour quelques élèves sous l’aide d’un tuteur pour effectuer leur travail.